Mount Remarkable National Park
Etape de 6 jours dans le premier parc au sud de la chaîne de montagne Flinders Ranges. Le temps est mitigé (traduction: complètement pourri) et nous découvrons les joies du camping sous la pluie tout en nous félicitant de ne pas être sous la tente : ) Le parc est habité par un grand nombre de Laughing Kookaburras, ces oiseaux surprenants dont le cri ressemble à des rires de singes (nous sommes fans!!!! mais les campeurs s’en plaignent car ils commencent à rire très tôt le matin : ). Nous sommes entourés de kangourous, wallibies et emus que nous pouvons observer à loisir; les odeurs d’eucalyptus et de toutes sortes d’herbes emplissent l’air; entre deux nuages, le ciel est étoilé et les rayons de lune éclairent la nuit, c’est le paradis : )




Cyril a mis au point un systèmre extrêmement ingénieux pour protéger notre casserole des bourrasques de vent. En effet, les apprenti-campeurs que nous sommes réalisent rapidement qu’en cas de météo venteuse, le temps de cuisson est multiplié par 18 (et quand il pleut il faut plutôt passer au repas froid : ).

Bien sûr, tous les campeurs australiens ont leur feu de camp, on nous invite même à venir nous réchauffer autour d’un feu, il va falloir que l’on s’y mette.
Malgré le temps normand (heu non breton… enfin, difficile de ne vexer personne : ), nous faisons deux belles promenades dans les Hidden Gorges et vers le premier campement en direction du Mount Remarkable en suivant une piste 4x4.


















Pour les joueurs de loto (et notamment ceux du côté de Berk), nous avons décidé d’immortaliser les numéros de nos emplacements de camping, mais nous prendrons 10% sur tous les gains bien sûr.

Dimanche, nous reprenons la route en direction du Parc National des Flinders Ranges (Ikara). Nous croisons un très grand nombre de beaux 4x4 flambants neufs conduits par des chapeaux de cow-boys. Nous rassurons El Cheapo afin que celui-ci ne se sente pas mal à l’aise face à ses collègues. Certe, il ne faut pas avoir la main lourde sur le frein à main sous peine de rester bloquer pour toujours, la porte du coffre ne ferme pas forcément du premier coup, le pare-vent côté conducteur est en phase de décollage avancé et les bourrasques de vents ont froissé la portière avant qui est restée bloquée (et moi avec dedans), mais ce qui compte avant tout dans l’outback, c’est l’expérience! Et vu les kilomètres au compteur, notre petit Cheapo est un vrai vétéran.